Le Culte des Egoungoun

En Afrique berceau de la spiritualité Vodoun, nous avions adopté le culte des morts parce qu’il est soutenu par des réalités et rites traditionnel très danse. La migration des peuples Yoruba vers le Bénin à faire migré également leur culte des morts connu sou le nom de Egoungoun qui semble revêtir les mêmes pratiques rituéliques que le culte des morts voué aux Assaints au Bénin.

Le culte des Egoungoun est la manifestation sur le plan physique des morts habillés de tissus variés multicolores et multiformes, richement ornés par des décorations spécifique à chaque Egoungoun. Ces égoungoun seraient l’incarnation d’Oya Igbalê, l’épouse de Shango, ancien roi d’Oyo divinisé. Elle symbolise le lien entre les dieux, les ancêtres et les vivants. Le culte des Egoungoun fut introduit au Bénin sous le règne du roi Ghézo 1818-1858.

Chaque année lors des cérémonie de décès, naissance, fêtes traditionnelles, etc, chaque Égoungoun joue un rôle précis et concis pendant toute la cérémonie et se retourne dans le Kouhô, la chambre des morts garder par des gardiens de la chose et dont l’entrée est sujet à une initiation (Awo Mimon), et ne ressorte qu’à une autre cérémonie familiale.

Lors des cérémonies, des Kluitô sont accompagnés des gan gan hôtô ou gbon hôtô. Deux instruments de musiques sacrés dont les vibrations rythmées te font faire des pas de dance involontaire. Tellement chargés en énergie que ces instruments sacré sont utilisés pour faire danser les morts.

Une fois les cérémonies entamée,

🔵 Il y a des Kluitô qui une fois sortir, prie pour toute la famille et donne la bénédiction pour qu’après la cérémonie tous les souhaits et demandes puissent se réaliser. C’est généralement le rôle Attribué aux Kluito qu’on appel HOUETO c’est-à-dire le représentant de l’égrégore familiale.

🔵 Il y a des kluitô qui sortent pour égayer toute la famille pour changer l’humeur et le cœur de ceux qui sont triste.

🔵 Il à des Kluitô qui une fois sortir font des rituels lors de la cérémonies pour purifier et sanctifier toute la famille. C’est le tout premier Kluitô qui sort lors de la cérémonie qui joue ce rôle. C’est généralement le rôle que joue le Èlègba c’est-à-dire le gardien du seuil qui est le premier qui sort et balise le terrain et appel maintenant les autre à sortir.

🔵 Il y a des Kluitô qui une fois sorti châtie les enfants de la famille qui ont mal agit ou se sont mal comporté vis-à-vis de leur parents ou de la famille.

🔵 Il y a des Kluitô qui sortent et font des pas de danse comme des femmes pour mettre en valeur la féminité. Ce sont eux qui montre la magnificence et toute la beauté de culte ancestrale.

🔵 Il y a des Kluitô qui sortent pour fait des démonstrations occultes. Des choses extraordinaires qui ne sont pas familier à l’Homme. Disparaître par exemple (passer dans une autre dimension), maintenir l’eau dans un panier plein de trou par exemple. Tout ça pour aiguiser la curiosité des gens à aller dans le domaine traditionnel.

🔵 Nous avions enfin des Kluitô qui sortent pour faire monter l’adrénaline des jeunes de la famille en les faisant courir de tous les côtés.

C’est ça la spiritualité Africaine et particulière Béninoise. Dans nos traditions, les mort ne sont pas mort et même mort on continu de leur voué le respect. Nos traditions sont basées sur les lois de la nature. Chaque membre d’une famille est rattaché à l’égrégore de cette famille-là. On ne naît pas dans une famille au hasard.

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